La France en chaussons...

Publié le par Gustave Eiffel

Ce samedi, il y avait un appel à la grève de 19 organisations, dont la FSU (enseignants), la FCPE (parents d'élèves), l'UNL et la Fidl (lycéens), et 'Unef (étudiants). On pouvait donc s'attendre à une mobilisation massive.

Les chiffres sont là: à Paris 7.000 personnes, et péniblement 40.000 au niveau national.

Où étaient les manifestants d'avril?

Comprenons et admettons que les lycéens de terminale révisent pour le bac. Mais le reste (profs, parents, etc.) a-t-il été découragé par la pluie? Etait-il fatigué par 4 manifestations en 10 jours? Ou regardait-il silmplement le Grand Prix de Monaco ou la redif' de La Nouvelle Star à la télé?

Mystère. Toujours est-il que les temps changent, ma bonne dame, les mois de mai se suivent et ne se ressemblent pas:


Si ce n'était pas si dramatique pour l'avenir du système éducatif français et les conditions de travail des profs et des élèves, j'en rirais, tiens...

De son côté, le ministre de l'Education Xavier Darcos, qui a répété à maintes reprises qu'il ne reviendrait pas sur les suppressions de postes, a donné rendez-vous aux syndicats lundi pour parler, mais uniquement du projet de loi instaurant "le droit à l'accueil des enfants" les jours de grève.

Et ce n'est pas avec ce genre de mobilisation que les syndicats seront crédibles pour peser dans la balance.

Tant qu'il y aura de la mobilisation, il y aura de l'espoir... Sinon, ce sera ça.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article