Xavier Darcos veut bâtir un "lycée à la carte"
LE MONDE | 10.05.08
Partant du principe que la meilleure défense est l'attaque, Xavier Darcos se lance dans une nouvelle bataille : il veut bâtir "le lycée à la carte" et il veut le faire en s'appuyant sur les lycéens, ceux-là mêmes, en partie, qui le contestent dans la rue depuis le mois de mars.
Interrogé vendredi 9 mai 2008 sur ce projet par Le Monde, le ministre de l'éducation avance la notion de "modularité" des enseignements. C'est-à-dire que l'esprit et le mode de fonctionnement de ce nouveau lycée se
rapprocherait plus d'une logique universitaire (la construction d'un parcours individuel) que de l'organisation scolaire traditionnelle.
- (l'école à l'américaine quoi...)
M. Darcos juge ainsi que les emplois du temps devraient alterner les cours et des "moments d'étude". Et il propose surtout d'"offrir systématiquement du soutien à ceux qui en ont besoin". Il envisage aussi de "remplacer le redoublement par des enseignements complémentaires".
- (voilà, fini les redoublements, c'est l'école des fans, tout le monde a 10/10 et gagne!)
Ce point pourrait être crucial, car éliminer les redoublements au lycée permettrait d'économiser des milliers de postes. Serait ainsi illustrée l'idée énoncée par Nicolas Sarkozy dans sa prestation télévisée du 24 avril : ce ne sont pas les réductions de postes qui obligent à réformer, mais "les réformes qui permettront les réductions de postes". En évoquant la réforme du lycée, le chef de l'Etat avait rappelé qu'elle devrait permettre " d'alléger les heures de cours, supérieures à tous les autres pays européens". Il s'en prenait aussi à "tout un tas d'options où personne ne va".
- (Ben oui c'est logique, les élèves français sont mauvais, alors on va leur enlever des heures de cours pour que ça aille mieux... surtout que y en a plein qui servent à rien... genre Arts Plastiques, Musique, EPS, LV2, etc.)
M. Darcos refuse d'entrer plus avant dans la description technique de sa réforme et assure que celle-ci doit faire l'objet d'un travail approfondi. Il prévoit de désigner "au plus tard le 10 juillet" une personnalité "issue de la maison", et pas forcément de droite, dont la mission sera de mener à bien la réforme du lycée, pour application à la rentrée 2009.
- (le contrat du flingueur est déjà prêt... Allègre, le retour?)
M. Darcos veut toutefois éviter de toucher au baccalauréat. Il est "l'un des blocs de granit sur lequel la République s'est faite", avait-il déclaré le 16 avril au magazine Phosphore. En revanche, il souhaite une meilleure préparation des lycéens de terminale à la première année d'université. Il n'exclut pas totalement, concernant le bac, des "évolutions internes" et n'a pas renoncé à "rééquilibrer" les filières des séries générales.
- (vers un bac unique, un tronc commun pour tous?)
Après avoir passé plusieurs mois à distiller certains aspects possibles de cette réforme (le lycée ne peut plus être "une machine à distribuer des cours", déclarait-il aussi à Phosphore), le ministre va engager sa mise en
oeuvre. "J'essaye de suivre ma ligne de ministre réformateur", dit-il.
- (c'est une vision mécanique qui insulte les travail des équipes pédagogiques et qui nie la dimension humaine bien réelle dans les établissements!)
Partant du principe que la meilleure défense est l'attaque, Xavier Darcos se lance dans une nouvelle bataille : il veut bâtir "le lycée à la carte" et il veut le faire en s'appuyant sur les lycéens, ceux-là mêmes, en partie, qui le contestent dans la rue depuis le mois de mars.
Interrogé vendredi 9 mai 2008 sur ce projet par Le Monde, le ministre de l'éducation avance la notion de "modularité" des enseignements. C'est-à-dire que l'esprit et le mode de fonctionnement de ce nouveau lycée se
rapprocherait plus d'une logique universitaire (la construction d'un parcours individuel) que de l'organisation scolaire traditionnelle.
- (l'école à l'américaine quoi...)
M. Darcos juge ainsi que les emplois du temps devraient alterner les cours et des "moments d'étude". Et il propose surtout d'"offrir systématiquement du soutien à ceux qui en ont besoin". Il envisage aussi de "remplacer le redoublement par des enseignements complémentaires".
- (voilà, fini les redoublements, c'est l'école des fans, tout le monde a 10/10 et gagne!)
Ce point pourrait être crucial, car éliminer les redoublements au lycée permettrait d'économiser des milliers de postes. Serait ainsi illustrée l'idée énoncée par Nicolas Sarkozy dans sa prestation télévisée du 24 avril : ce ne sont pas les réductions de postes qui obligent à réformer, mais "les réformes qui permettront les réductions de postes". En évoquant la réforme du lycée, le chef de l'Etat avait rappelé qu'elle devrait permettre " d'alléger les heures de cours, supérieures à tous les autres pays européens". Il s'en prenait aussi à "tout un tas d'options où personne ne va".
- (Ben oui c'est logique, les élèves français sont mauvais, alors on va leur enlever des heures de cours pour que ça aille mieux... surtout que y en a plein qui servent à rien... genre Arts Plastiques, Musique, EPS, LV2, etc.)
M. Darcos refuse d'entrer plus avant dans la description technique de sa réforme et assure que celle-ci doit faire l'objet d'un travail approfondi. Il prévoit de désigner "au plus tard le 10 juillet" une personnalité "issue de la maison", et pas forcément de droite, dont la mission sera de mener à bien la réforme du lycée, pour application à la rentrée 2009.
- (le contrat du flingueur est déjà prêt... Allègre, le retour?)
M. Darcos veut toutefois éviter de toucher au baccalauréat. Il est "l'un des blocs de granit sur lequel la République s'est faite", avait-il déclaré le 16 avril au magazine Phosphore. En revanche, il souhaite une meilleure préparation des lycéens de terminale à la première année d'université. Il n'exclut pas totalement, concernant le bac, des "évolutions internes" et n'a pas renoncé à "rééquilibrer" les filières des séries générales.
- (vers un bac unique, un tronc commun pour tous?)
Après avoir passé plusieurs mois à distiller certains aspects possibles de cette réforme (le lycée ne peut plus être "une machine à distribuer des cours", déclarait-il aussi à Phosphore), le ministre va engager sa mise en
oeuvre. "J'essaye de suivre ma ligne de ministre réformateur", dit-il.
- (c'est une vision mécanique qui insulte les travail des équipes pédagogiques et qui nie la dimension humaine bien réelle dans les établissements!)